mardi 17 juin 2014

les commandements du brocomoucheur (fin)

Ta pince (à clamper ou non) à portée de main tu auras :

Grande elle sera, à clamper fermement l'hameçon elle tiendra.
Hormis les kikis qui sautent sur des streamers qui sont destinés à leurs parents, c'est quand même suffisamment souvent que l'hameçon est pris dans la gueule du brochet trop loin pour que le pêcheur raisonnable y aventure ses doigts. La pince est un incontournable du matériel du piker. De préférence, elle sera longue car, à la prise d'un élément de charpente (entre le chevron et la panne, soit de 75 à 95 cm) ou d'une poutrasse des familles, on se rend rapidement compte que si on y plonge les doigts, il faudra les recompter à la sortie.
Personnellement, j'ai opté pour la pince à clamper RAPALA en 20,5 cm (dite pince dégorgeoir); elle est fixée à mon chest pack par son cordon et clampée sur une de ses sangles, prête à servir.

Ta pointe tu inspecteras, conséquente tu la choisiras :

Il n'y a rien de plus rageant que de perdre un beau spécimen sur une pointe de bas de ligne approximative, c'est à dire dont on n'aura pas vérifié l'intégrité avant la partie de pêche. Ce genre de négligence se paye cash au contact du dentier de nos partenaires (attention, je parle bien de pêche, là, ne nous méprenons pas !). Personnellement, je fais glisser le bas de ligne contre ma lèvre supérieure (diantre, quel érotisme dans mes propos, finalement, on y revient...) : la sensibilité de la lèvre est propre à détecter toute anomalie (accroc, éraillement) sur un bas de ligne.



Je pêche avec 2 types de bas de ligne: un monofilament de fluorocarbone d'au moins 70/100 d'une longueur d'1 mètre à une longueur de canne suivant le type de soie employée, ou bien 40 cm de shock leader en 90/100 aboutés à une longueur de fluorocarbone de 40/100. Ce dernier étant en test depuis le début d'année, je reviendrai plus tard sur ses avantages et inconvénients.
Je n'ai jamais perdu un seul poisson sur un fluoro coupé. par contre c'est sûr que je ne suis jamais descendu en dessous de ces diamètres minimum; à une époque ou j'avais du mal à trouver du fluoro en grand diamètre, je m'étais tourné vers les nylons de pêche en mer, avec des résultats équivalents mais pour des diamètres de 100/100 à 120/100 par sécurité.

Bon, ben je crois que le tour fait on a ?

A la rivière serein te rendre désormais tu pourras.





On va bientôt pouvoir aborder les questions techniques, à savoir la lecture des postes en fonction des biotopes et des saisons, le choix et l'animation des streamers, ...

Mais ceci est une autre histoire... (un streamer gratuit à qui trouve la référence, envoyez vos réponse à : fearnopike@gmail.com))

Ha, si, une dernière petite chose:
pour les superstitieux, les maraboutés et autres adeptes des paramètres métaphysiques:

Une prière à Saint Pierre tu feras...

dimanche 15 juin 2014

Test: les soies AIRFLO Vélocity

Sur une période de plus deux ans, j'ai pêché uniquement avec deux types de soies AIRFLO montées sur mes moulinets:
la VELOCITY flottante en numéro 9 profil décentré (WF) et le même modèle en intermédiaire .


Ayant déjà une autre soie plongeante, je n'ai pas fait ce (relatif) investissement.

Parti du principe que le profil de mes secteurs de pêche ne nécessitaient pas forcément des performances accentuées par un profil de soie très décentré, j'ai opté pour ces soies bon marché mais très résistantes dans le temps:

Il faut avouer aussi qu'elles correspondent bien à mon côté négligent en action de pêche qui me conduit trop souvent à les piétiner allègrement pendant plusieurs heures. Que ceux qui pensent qu'il faut que je m'achète un panier de lancer sortent, je le sais déjà mais je n'ai pas...le temps!

Cela correspond pour le coup aux conditions de test de ces deux soies: traînée dans le sable, la boue, la glace, les ronces (sans oublier de tirer dessus comme un boeuf!), entre les 30 ° de l'été et les -10° des hivers morvandiaux, je ne les ai pas ménagées.




Pour une utilisation plus ou moins classique, disons avec des streamers mesurant entre 10 et 20/25 cm, elle font l'une et l'autre très bien le job:
Elles permettent de lancer à une bonne vingtaine de mètre minimum si vous maîtrisez la double traction.

Leur glisse n'a rien d'exceptionnelle par rapport à une autre soie lambda, elle est honnête et sa longévité est celle d'une autre soie de milieu de gamme. Comme souvent, on constate une perte de glisse plus rapidement sur la flottante que sur l'intermédiaire: au bout d'une année, la soie flottante n'est plus très fraîche.
Elle a commencé à craqueler après deux années d'utilisation.

Par contre, l'intermédiaire, excepté une glisse moindre, n'était quasiment pas marquée.

Leur résistance dans le temps, soumises à toutes épreuves m'a convaincu de les garder comme références.


Ajoutez à cela leur prix modique et vous avez un produit d'entrée de gamme que je conseille vivement à ceux qui débutent ou qui ne veulent pas investir dans un premier temps dans un autre type de soie. Les autres, comme moi, qui peuvent neutrer deux 40+ extrème en deux mois parce que la liaison tête de lancer / running supporte mal les shoots appuyés et les utilisations l'hiver, peuvent s'y retrouver aussi!

Vous la retrouverez chez votre revendeur, en France, ainsi que sur plusieurs boutiques étrangères, incluant Ebay et tutti-quanti, aux alentours de 20 / 25 € actuellement.





jeudi 12 juin 2014

le brochet perd 10 cm en Côte d'Or

La Côte d'Or pouvait s’enorgueillir d'avoir pu faire bouger les mentalités quant à la protection du brochet (entre autres) par l'adoption l'an dernier d'un arrêté préfectoral augmentant la taille minimale légale de capture du brochet de 50 à 60 cm et en imposant un quota de 4 brochets / jour par pêcheur. Mis à part le caractère ridicule du quotas de 4 poissons, la nouvelle était bonne.

C'était sans compter sur l'association des pêcheurs amateurs aux engins du 21 qui, trouvant liberticide de se voir imposer une législation qui était contraire à la loi pêche, n'ont rien trouvé de mieux que de porter plainte contre cet abus.

Et ils ont eu gain de cause!

C'est vrai que la pêche au carré et à la nasse étaient en danger dans notre province bourguignone et que les silures et sandres, véritables responsables de la raréfaction du bec pouvaient eux circuler en toute impunité dans les belles rivières et lacs de Côte d'Or.

Faut quand même avoir le QI d'un bulot cuit pour sortir un tas de conneries pareil ! Sans déc' !

Mais bon, voilà, c'est fait. On continue de marcher sur la tête...  jusqu'à ce que ces vieux cons soient morts ?
J'espère, ça sera moins long comme ça !

L'article du bien public en impression écran, ça reste plus longtemps dans les archives!






et la suite :